QAI : un intérêt grandissant pour la qualité de l’air intérieur

Devenue une préoccupation sanitaire majeure, la qualité de l’air intérieur (QAI) engendre des enjeux sanitaires et économiques importants. Représentant un coût estimé à 19 milliards d’euros par an en France, elle concerne aussi bien les pouvoirs publics que les entreprises et les particuliers. Avec un air souvent pollué dans les milieux confinés, la surveillance de la QAI est dorénavant obligatoire dans certains établissements recevant du public depuis le 1er janvier 2020. Pour garantir un niveau acceptable de la qualité de l’air intérieur de vos clients, l’installation des équipements de ventilation est une condition essentielle, notamment dans les bâtiments à haute performance énergétique.

 

L’importance de la surveillance de la QAI

Il est important de savoir qu’en moyenne chaque personne passe 85 % de son temps dans un environnement clos. Dans cette optique, les locaux destinés à recevoir du public représentent un risque élevé d’exposition à divers polluants. Les causes de la pollution de l’air intérieur au sein des bâtiments peuvent provenir des produits d’entretien, de la peinture, des matériaux de construction, des appareils à combustion, des meubles et bien d’autres… Autant de substances qui sont susceptibles d’attenter à la bonne santé des individus à travers une irritation dermatologique et des muqueuses, des allergies respiratoires, ainsi que des pathologies plus graves comme le cancer et diverses intoxications. Améliorer la qualité de l’air intérieur représente d’ailleurs un des nombreux enjeux de la RE 2020.

A l’inverse, une QAI satisfaisante favorise de nombreuses conséquences positives au quotidien. Elle améliore le bien-être des occupants et contribue à limiter l’absentéisme. Avec un système immunitaire en pleine formation, les jeunes enfants sont particulièrement sensibles à ce type de pollution. Les écoles sont donc logiquement les premiers établissements concernés par la nouvelle réglementation.

Parmi les polluants néfastes qui circulent dans l’air, on retrouve :

  • Les polluants physiques sont composés des diverses particules et fibres comme l’amiante, mais aussi les fibres minérales artificielles.
  • Le pollen, les moisissures et autres allergènes font partie de la famille des bio-contaminants.
  • Les polluants chimiques regroupent le monoxyde de carbone, les phtalates, les oxydes d’azote (NOx), les hydrocarbures aromatiques polycycliques, les composés organiques volatiles (COV)…

 

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Une vérification devenue obligatoire

Depuis le 1er janvier 2020, les accueillant des populations sensibles doivent réaliser une surveillance régulière de la qualité de l’air intérieur, conformément à la récente mesure du code de l’Environnement.

  • Cela commence par une évaluation précise des moyens d’aération installés au sein de l’établissement.
  • Concernant la mise en œuvre de la surveillance de la QAI, le recours à un organisme accrédité COFRAC tous les 7 ans permet de réaliser un diagnostic de la qualité de l’air intérieur. Une autoévaluation est également effectuée par le biais d’un guide pratique. Ce dernier consiste à mettre au point un plan d’actions annuel en fonction des pratiques observées dans l’établissement.

 

 

Les établissements visés par la réglementation QAI au 1er janvier 2020 sont les suivants :

  • Les crèches
  • Les haltes-garderies
  • Les écoles maternelles
  • Les écoles primaires
  • Les collèges et lycées aussi bien publics que privés
  • Les centres de loisirs

À partir du 31 décembre 2022, la mesure s’étendra aux établissements d’accueil de personnes handicapées, les pénitentiaires pour mineurs, les lieux couverts pour la pratique d’activités aquatiques et différentes structures sociales ou médico-sociales…

 

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Un diagnostic de la QAI en deux étapes

Contrôle des moyens d’aération

 

Lors du diagnostic par un organisme accrédité, le technicien répertorie et analyse l’ensemble des appareils de ventilation et d’aération. L’évaluation permet de déterminer si les pratiques en place sont conformes aux recommandations officielles de qualité d’air. Enfin, une étude chiffrée va permettre de lister les points faibles et forts des moyens d’aération afin de réaliser le plan d’action QAI de l’établissement.

 

Mise en place du processus de surveillance

 

Un échange d’informations est essentiel pour constituer le dossier QAI et accompagner les établissements dans la préparation de leur auto-évaluation, ainsi que la réalisation du guide pratique. Une campagne de mesure est réalisée pour obtenir des valeurs optimales.

Tout comme pour la performance énergétique, l’attention grandissante pour la QAI met en valeur l’importance des produits de ventilation et d’aération. L’obligation de maintenir un niveau satisfaisant au sein des établissements accueillant du public est un premier pas. Dans tous les cas, la notion de la qualité de l’air intérieur touche de plus en plus les particuliers comme les professionnels qui se sensibilisent aux diverses conséquences. Il est important de proposer des solutions adaptées à vos clients pour répondre à une demande de plus en plus importante et nécessaire. 

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