Le verre autonettoyant : moins d’entretien pour plus de luminosité
Après quatre mille ans d’existence, le verre n’a jamais été autant utilisé qu’aujourd’hui dans le secteur de la construction. Les immenses baies vitrées se multiplient au sein des logements et immeubles aux quatre coins du monde. Avec une accessibilité parfois difficile et des surfaces de plus en plus importantes, le nettoyage des vitres devient une véritable problématique. Depuis la fin des années 90, le verre autonettoyant y répond à merveille. Au quotidien, il limite considérablement les efforts à fournir pour entretenir les vitrages et réduire les divers coûts qui s’y rapportent. Il peut être un véritable atout pour vos clients en fonction de leurs besoins.
Le principe du verre autonettoyant
Une fenêtre mal entretenue voit sa vitre se ternir au fil du temps et son apport en lumière diminuer. Un état loin d’être économique et écologique, car il entraîne une utilisation accrue de l’éclairage artificiel pour compenser. Il est donc impératif d’effectuer un nettoyage régulier pour garantir la luminosité à l’intérieur des locaux. Néanmoins, le lavage des vitres s’avère rapidement devenir une tâche fastidieuse.
Heureusement, le verre autonettoyant apporte une solution pérenne pour y remédier. Ce type de verre est doté d’un revêtement microscopique spécifique sur sa face extérieure lui permettant d’agir sur les dépôts organiques. Il s’agit d’une couche photocatalytique à base de dioxyde de titane qui va dégrader ce type de salissures et faciliter son évacuation pour maintenir la propreté de la surface du verre sur le long terme.
On distingue deux procédés techniques à l’origine du vitrage autonettoyant :
- La photocatalyse consiste à utiliser l’action des rayons solaires ultraviolets afin de dégrader tous les dépôts d’origine animale ou végétale qui ternissent les vitres.
- L’hydrophilie est un traitement spécial apporté aux verres pour que l’eau de pluie s’y étale de manière homogène et évacue les divers résidus consécutifs à l’action de la photocatalyse.
De par sa technicité, le verre autonettoyant est plus onéreux qu’un verre standard. À dimensions et caractéristiques équivalentes, il faut compter une hausse de 25 % de son prix.
De nombreux avantages au quotidien
Le principal attrait du verre autonettoyant est sa facilité d’entretien. Il n’empêche pas totalement le lavage des vitres, mais le simplifie considérablement. Esthétiquement, l’aspect clair et propre du verre autonettoyant favorise la beauté des lieux. Il s’agit également d’un produit qui s’avère particulièrement judicieux dans le cas de vitrages difficiles d’accès. Il contribue à faire gagner du temps en diminuant la fréquence à laquelle il est nécessaire de nettoyer les différentes surfaces vitrées. Grâce à sa propreté, le verre autonettoyant procure un apport optimal et constant en luminosité sur la durée. Il en résulte un recours amoindri de l’éclairage électrique au sein des bâtiments équipés. Tout comme le vitrage isolant, il se montre aussi écologique grâce à d’excellentes performances d’isolation, contribuant ainsi à limiter les dépenses énergétiques. De plus, son installation engendre une nette baisse de l’emploi de divers produits, substances et autres détergents néfastes pour l’environnement. Enfin, le verre autonettoyant ne modifie en rien les performances thermiques et acoustiques du verre, comme celles du vitrage ITR par exemple.
Les inconvénients du verre autonettoyant
Malgré ses nombreux avantages, le vitrage autonettoyant possèdent aussi des inconvénients :
- Seuls les dépôts d’origine organique sont dégradés par la photocatalyse. Cette dernière ne fonctionne pas pour se débarrasser des impuretés comme le calcaire ou autres minéraux.
- L’effet nettoyant répond à un processus qui nécessite impérativement l’action de la lumière naturelle avec les rayons UV.
- Sans pluie, les résidus de la photocatalyse ne s’écoulent pas. Il faudra alors arroser manuellement les vitres pour enclencher le processus d’hydrophilie.
- Les vitrages autonettoyants ne sont pas toujours compatibles avec les profilés existants, surtout dans le cas de pièces en silicone. Il convient alors de remplacer la fenêtre au complet.
- Bien que très fine, la couche bleutée teinte légèrement le verre et peut en gêner certains.
Le verre facile à nettoyer BIOCLEAN par Saint-Gobain Glass
Dès 1996, Saint-Gobain Glass fut un des précurseurs au niveau des recherches sur le verre autonettoyant. Après plusieurs années d’évolution, l’entreprise a créé le vitrage SGG BIOCLEAN disponible en verre clair, extra-clair ou teinté. Il se compose d’une fine couche de métaux nobles pour un effet qui combine la photocatalyse, l’hydrophilie et la transparence. Ses propriétés n’altèrent pas les qualités acoustiques thermiques et solaires du vitrage.
Utilisé dans le neuf comme en rénovation, on retrouve ce verre autonettoyant principalement sur la face extérieure des vitrages pour les bâtiments tertiaires, mais également les immeubles résidentiels. Il est installé aussi bien pour les fenêtres que les façades, les verrières, les garde-corps et les vérandas. Qu’il soit en position inclinée ou verticale, le SGG BIOCLEAN s’avère particulièrement utile dans les zones urbaines et industrielles avec un fort taux de pollution.
Capable de retirer seul une grande partie des saletés qui le recouvrent, le verre autonettoyant est un véritable atout pour les bâtiments avec d’importantes surfaces vitrées. D’autant plus lorsque les vitres sont situées à des emplacements engageant un coût d’entretien élevé. Il offre notamment une solution pérenne aux dépôts salissants de la pollution et apporte plus de luminosité au quotidien. Il peut donc être très judicieux de le proposer à des clients professionnels pour des centres commerciaux, immeubles de bureaux et autres bâtiments publics ou privés de grandes dimensions.