VMI : Un système de ventilation à la qualité d’air optimale
Pour le confort comme la santé des habitants, les pièces d’un logement ont besoin d’être aérées au quotidien. La ventilation joue donc un rôle essentiel pour limiter une hausse de l’humidité et rendre l’air intérieur plus sain. La VMI ou ventilation mécanique inversée inventée par le groupe Ventilairsec favorise le filtrage et le renouvellement de l’air au travers d’un système basé sur l’insufflation. Selon le niveau d’isolation de la maison, elle représente une solution idéale pour répondre aux attentes de votre clientèle avec une qualité d’air accrue.
Qu’est-ce que la VMI ?
L’acronyme VMI signifie ventilation mécanique inversée (ou par insufflation). Comme toute ventilation, son rôle est d’assurer le renouvellement de l’air intérieur pour améliorer le confort d’un bâtiment. À la différence d’une VMC, elle n’utilise pas l’air vicié pour aérer, mais insuffle de l’air neuf dans les différentes pièces.
La VMI est une technologie qui repose sur une entrée d’air mécanisée et une sortie d’air passive. L’air vicié est évacué par les bouches d’extractions installées ainsi que par toutes les autres voies de sortie possibles.
Comment fonctionne la VMI ?
À la différence d’une VMC, la ventilation mécanique inversée n’utilise pas l’air vicié pour aérer, mais insuffle de l’air neuf dans les différentes pièces. Elle prélève donc de l’air à l’extérieur et crée une légère surpression dans la maison. Celui-ci passe par un filtre afin de limiter le passage du pollen, de la poussière et des germes. L’air est alors beaucoup plus sain lorsqu’il entre à l’intérieur. Il est ensuite expulsé au-dehors via les bouches placées dans les pièces humides, les aérations de fenêtres, ainsi que les défauts d’isolation. Un véritable plus pour limiter les risques d’allergie durant l’année.
Un fonctionnement optimal de la VMI implique une bonne circulation de l’air à travers toutes les pièces du logement. Le passage de l’air sous les portes est une condition importante de son efficacité. Un espace de 1 à 2 cm est recommandé. Il est également possible de puiser l’air dans les combles. Cette particularité entraîne des économies d’énergie, mais diminue la qualité de l’air. Le flux d’air insufflé contribue à atténuer fortement la présence de moisissures, une condensation trop importante ou des mauvaises odeurs. Équipée d’un capteur, la VMI possède un système pour déceler les besoins en chauffage et en rafraîchissement de vos clients.
Capable de faire varier le débit d’air en fonction du taux d’humidité, la VMI hygroréglable favorise toujours plus le confort. Dotée d’une sonde, elle agit de manière efficace contre la condensation au niveau des fenêtres et les risques de moisissures.
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Une installation simple et rapide
Si la mise en œuvre d’une VMC implique de gros travaux, celle d’une VMI se montre beaucoup plus accessible. Le ventilateur pouvant être installé dans les combles, elle ne nécessite qu’une bouche d’insufflation dans la majorité des cas. Une seconde est nécessaire pour les superficies les plus vastes. La VMI se compose d’un caisson en acier avec son ventilateur, d’une résistance électrique, d’un mécanisme de filtration et d’un système de régulation. Les sorties d’air s’effectuent automatiquement à travers grilles d’aération, défauts d’isolation et bouches d’aération placées dans les pièces humides.
La ventilation VMI doit respecter certains points pour fonctionner :
- Une bouche pour faire entrer l’air extérieur et y puiser de l’air neuf ;
- Des bouches au niveau du plafond pour insuffler l’air dans le logement ;
- Des bouches d’extraction au sein des pièces humides pour évacuer l’air vers l’extérieur ;
- Un caisson de VMI accessible pour faciliter l’entretien et le changement annuel des filtres.
Cette ventilation par insufflation se charge de préchauffer l’air autour de 15 à 18 °C pour limiter la condensation de l’air froid. Il est alors fréquent d’utiliser une résistance électrique qui augmente la dépense énergétique. Pour plus d’économie, il est également envisageable de mettre en place un système de puits canadien ou un dispositif solaire pour chauffer l’air.
Les avantages de la VMI
- L’installation est facile et sans un réseau de gaines complexe. Contrairement à une VMC double flux, elle est parfaitement adaptée à la rénovation.
- Elle procure une ventilation de qualité sur l’ensemble des pièces de la maison de vos clients.
- Les mauvaises odeurs sont rapidement évacuées avec l’air vicié.
- Grâce à la filtration, les risques d’allergie sont grandement diminués, tout comme l’humidité et la condensation.
- Le système engendre des économies de chauffage grâce au préchauffage de l’air avant insufflation.
- Le système VMI empêche les courants d’air.
Des inconvénients à prendre en compte
- La VMI est moins performante qu’une VMC double flux.
- Si les fenêtres sont ouvertes, le système ne peut plus fonctionner correctement.
- Avec un prix, pose comprise, de 2 000 à 3 000 €, la VMI est plus onéreuse que les systèmes de VMC.
- En fonction de l’état des filtres, l’entretien doit être effectué tous les 6 mois à 1 an.
- Au-dessus d’un volume de 500 m³, l’installation d’une seconde VMI est nécessaire.
- Encore peu répandu en France, ce système dispose de peu de pièces de rechange et de normes encore mal encadrées.
Quel est le prix pour installer une VMI ?
Le coût moyen d’une ventilation mécanique inversée se situe à mi-chemin entre ceux des VMC simple et double flux. Il est généralement compris entre 2000 et 4000 € avec tout le matériel nécessaire et l’installation par un artisan qualifié. Le prix de la pose peut cependant varier en fonction de divers paramètres :
- La difficulté d’accès au logement ;
- Le choix entre fixation murale ou au plafond ;
- L’architecture du bâtiment et le type de murs (placo, béton…) ;
- Le niveau de puissance de la résistance de préchauffage ;
- La superficie et le nombre de pièces à ventiler ;
- Les tarifs de l’artisan et sa zone géographique.
Le prix d’achat d’une ventilation par insufflation peut fluctuer de 500 à 1000 €. Il faut tenir de tous les éléments nécessaires, le matériel, l’outillage et la longueur des conduits. En ce qui concerne le tarif de pose, il se situe entre 1500 et 3000 €.
Moins chère, la VMI murale avoisine les 1500 €. Fixée au plafond, elle se chiffre aux alentours de 2500 €. Pour les travaux les plus complexes avec deux bouches d’insufflation, le coût de la main-d’œuvre peut atteindre les 3000 €.
Comment effectuer l’entretien ?
Avec le temps, les filtres de la ventilation mécanique inversée s’encrassent. Il est donc important de les nettoyer au moins une fois par an pour une efficacité optimale. Vous pouvez négocier un contrat d’entretien avec votre installateur pour plus de sécurité.
La prestation d’un contrat d’entretien sur VMI implique un passage annuel d’environ une heure. Elle se compose comme suit :
- Un contrôle global de l’installation et du serrage des fixations ;
- Le changement des filtres jetables ou le nettoyage des filtres lavables ;
- Un nettoyage de la bouche d’insufflation ;
- Un nettoyage de l’entrée et des sorties d’air ;
- Vérification de la télécommande ;
- Un test de bon fonctionnement après entretien.
Le prix d’un contrat d’entretien oscille entre 150 à 200 €. Il varie selon la marque de la ventilation, le type de filtre installé et les frais de déplacement.
Bien plus pratique à mettre en œuvre en rénovation que tout autre système de ventilation, la VMI offre une qualité d’air optimale tout au long de l’année. Elle est également très performante sur le plan économique si elle est couplée avec une technologie solaire ou un puits canadien. Il faut néanmoins prendre en compte les inconvénients de son fonctionnement et ne pas l’envisager dans un logement à l’isolation trop parfaite. Sa simplicité d’installation pourra satisfaire la clientèle bien que le budget nécessaire soit plus conséquent.
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