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Le choix des professionnels du secteur Structure et matériaux gros oeuvre

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En construction comme en rénovation, le gros œuvre comprend tous les éléments qui constituent l’ossature d’un bâtiment. Si les travaux de gros œuvre concernent largement le domaine de la construction, il est également courant d’intervenir sur la structure du bâtiment lors d’un chantier de rénovation.

Le gros œuvre désigne l’ensemble des travaux qui contribuent à la solidité et à la stabilité d’un bâtiment. Il s’agit donc de travaux liés à la construction ou à la rénovation de l’ossature du bâtiment, qui comprennent :
les travaux assurant la solidité et la stabilité du bâtiment, ainsi que des éléments qui en sont indissociables (sols, fondations, drainage, sous-sols…)
les travaux qui contribuent à la fermeture, au recouvrement et à l’étanchéité d’un bâtiment et de ses parties mobiles (portes, fenêtres, couvertures…).

Le gros œuvre doit donc permettre au bâtiment de résister aux forces auxquelles il est soumis en permanence (charges liées au bâtiment lui-même) et à celles qu’il subit temporairement (intempéries, séismes…).

Dans la construction, on associe généralement au gros œuvre les notions d’étanchéité et d’étanchéité à l’air :
étanchéité : il s’agit des travaux permettant de rendre le bâtiment étanche aux intempéries (charpente et couverture)
étanchéité à l’air : cette phase concerne la pose des menuiseries extérieures, qui rendent le bâtiment étanche à l’air (fenêtres et portes extérieures). Ensuite, viennent les travaux de finition qui concernent tout ce qui permet de vivre dans un lieu, comme l’isolation, le cloisonnement, la plomberie, l’électricité, le chauffage…Ensuite, viennent les travaux de finition qui concernent tout ce qui permet de vivre dans un lieu, comme l’isolation, le cloisonnement, la plomberie, l’électricité, le chauffage…Ensuite, viennent les travaux de finition qui concernent tout ce qui permet de vivre dans un lieu, comme l’isolation, le cloisonnement, la plomberie, l’électricité, le chauffage…
Ensuite, viennent les travaux de finition qui concernent tout ce qui permet de vivre dans un lieu, comme l’isolation, le cloisonnement, la plomberie, l’électricité, le chauffage…

Que comprend le gros œuvre d’une construction ?

En construction, le gros œuvre d’une maison ou d’un bâtiment inclut les travaux suivants :

Le Terrassement

Le terrassement vise à préparer le terrain qui accueillera la future construction en modifiant son relief. Au cours de ce projet, de grandes quantités de matériaux seront déplacées (remblayage) ou enlevées (excavation) pour élever ou abaisser le niveau du sol. Le terrassement comprend plusieurs étapes :
le piquetage : il s’agit de jalonner spécifiquement le terrain, de localiser l’emplacement du futur bâtiment, et de prévoir les zones dédiées aux canalisations
l’évacuation des eaux : pour garantir la stabilité du sol par temps de pluie, une tranchée sera creusée et des canalisations seront posées pour permettre l’évacuation des eaux de pluie
le décapage et la création des accès : le décapage consiste à extraire la couche supérieure (terre végétale) d’un terrain, afin d’atteindre une couche de sol solide qui assurerait la stabilité à la future construction. L’emplacement de chaque accès (entrée de garage, entrée de maison, etc.) sera ensuite recouvert d’un film géotextile, lui-même surmonté d’une couche de concassé.
le creusement de tranchées : nous allons creuser les tranchées pour les canalisations d’eau et les autres réseaux (électricité, gaz, internet…)
le remblaiement : Il s’agit de combler les nouvelles tranchées et les trous réalisés pour enterrer les canalisations et autres réseaux. On utilise pour cela un mélange de terre, de gravats et de cailloux.
Une fois le terrassement terminé, la terre non utilisée sera évacuée du site.

Les fondations

Les fondations ont pour but de fixer la structure de la maison sur le sol et aussi d’assurer sa stabilité et sa solidité.
Dans un premier temps, une étude de sol est généralement réalisée afin de déterminer le type de fondation le plus adapté à la nature du sol, parmi ces trois catégories :
les fondations superficielles : peu profondes (50 cm à 1 m), elles conviennent aux terrains ayant une bonne portance et peuvent être utilisées pour construire des maisons. Ce sont les plus couramment utilisées dans la construction de maisons individuelles.

Les fondations semi-profondes : elles nécessitent de creuser à une profondeur de 2 à 6 m afin d’atteindre un sol suffisamment solide pour garantir la stabilité d’une future construction. Basé sur des pieux ou des longrines, ce type de fondation peut être utilisé pour une maison individuelle ou une extension.
Les fondations profondes : Dans certains cas, il peut être nécessaire de creuser au-delà de 6 m de profondeur pour trouver un sol suffisamment résistant. Elles sont généralement réalisées sous forme de puits, dans lesquels on coule du béton ; ou par la mise en place de pieux ou micropieux en béton armé.
Selon le type de fondation choisi, on creuse des tranchées plus ou moins profondes, on y place des tiges (généralement en acier), puis on les recouvre en coulant une semelle en béton. Ce sont ces fondations qui supporteront les futurs murs du sous-sol.

Assainissement

L’assainissement consiste à collecter, stocker et épurer les eaux usées d’une habitation avant qu’elles ne soient rejetées dans l’environnement. Il concerne aussi bien les eaux issues de l’utilisation de la salle de bain et de la cuisine (eaux  » grises « ) que les eaux issues des toilettes (eaux  » noires « ). Les eaux de pluie ne sont pas concernées.

Il existe deux principaux systèmes d’assainissement, dont le choix dépend du zonage d’assainissement de la commune où se situe le terrain :

L’assainissement collectif : si vous êtes situé dans une zone d’assainissement collectif, votre propriétaire a l’obligation de s’y raccorder à ses frais. L’utilisation du réseau d’assainissement collectif implique le paiement d’une redevance d’assainissement.
L’assainissement autonome : si vous êtes situé dans une zone d’assainissement non collectif, le propriétaire doit installer son propre système d’assainissement (généralement un puisard). Ce type d’assainissement se rencontre le plus souvent dans les habitations dispersées.

À noter que si le réseau collectif ou la cuve sont situés en hauteur au-dessus de l’habitation, une pompe est nécessaire, voire indispensable (aux frais du propriétaire).

Soubassement et dallage

Le sous-sol est une opération de gros œuvre qui vise à poser la partie inférieure des murs d’un bâtiment sur les fondations. Son rôle est non seulement de soutenir la structure mais aussi de protéger la maison des remontées d’humidité. Il existe trois types de fondations :
le hérisson, où le premier étage repose directement sur la fondation ; le radier, où une couche de béton est coulée sur des poutres en bois posées sur des blocs de béton et des piliers ; et le poteau, dans lequel des pieux ou des poteaux sont utilisés pour soutenir un bloc ou un mur en béton activé par des colonnes. Le sous-sol peut être construit sous toute la maison ou juste sous une zone.
Un vide sanitaire : ce type de sous-sol consiste à créer un espace entre les fondations et le premier étage. Recommandé pour les terrains accidentés ou en pente, le vide sanitaire évite les infiltrations d’eau et les inondations tout en améliorant l’isolation du sol. Pour optimiser l’étanchéité et l’isolation, il doit être équipé d’un système de ventilation efficace et la dalle supérieure doit être bien isolée.
Un sous-sol : creusé dans le sol naturel, le sous-sol permet d’aménager un étage supplémentaire sous le premier étage. L’espace créé peut être affecté à un garage, une buanderie, une cave ou un atelier, mais cela doit être indiqué sur les plans de la maison. Les murs périphériques enterrés ou semi-enterrés doivent pouvoir supporter la poussée latérale des terres pour prévenir les risques d’inondation. Pour prévenir les inondations, un bon système de drainage est nécessaire.

En fonction du type de base que vous avez choisi, la dalle de béton qui la recouvre prendra généralement deux formes différentes.
Sur terre-plein : si vous avez opté pour un soubassement en hérisson, la dalle sera coulée directement sur l’isolation thermique recouvrant le hérisson.
Sur vide-sanitaire : si vous disposez d’un vide sanitaire ou d’un sous-sol, la dalle de béton sera coulée au niveau le plus bas et la couche d’isolation thermique devra être posée sous le premier plancher.

Élévation des murs

L’étape du gros œuvre consiste à ériger les murs porteurs. Ceux-ci constitueront l’ossature de la future maison. En effet, ces murs supporteront les planchers et la charpente du bâtiment.

En fonction des performances thermiques et phoniques souhaitées et du budget alloué, on choisira le plus souvent l’un de ces matériaux pour réaliser des murs porteurs : parpaing, brique, pierre, béton cellulaire ou bois. D’autres matériaux peuvent également être utilisés comme la terre crue ou la paille.

Au fur et à mesure de la montée des murs, des linteaux sont placés au-dessus de chaque emplacement de porte ou de fenêtre.

La charpente

Composée de bois ou de métal assemblés entre eux, la charpente soutient la toiture et répartit les charges verticales de la maison. Il existe deux grands types de charpente :

la charpente à fermettes (ou industrielle) : à la fois solide et économique, la charpente à fermettes peut supporter une charge de 150 kg/m². Préfabriquée en usine, elle peut être montée rapidement. En revanche, ce type de charpente ne permet généralement pas l’aménagement des combles, car sa structure occupe une grande partie de l’espace disponible sous le toit.
la charpente traditionnelle : plus onéreuse, ce type de charpente sur mesure permet de bénéficier d’un volume facilement transformable, et peut supporter tous types d’ouvertures et de revêtements. Pour créer un espace de vie en niveau inférieur (salon), vous devez disposer d’une hauteur sous plafond d’au moins 2 mètres.

La couverture

Une fois la charpente posée, l’étape de la couverture commence. Celle-ci va assurer l’étanchéité de la toiture et contribuer à son isolation. Les matériaux de couverture doivent être suffisamment solides pour résister aux caprices de la météo et doivent être conformes aux règles d’urbanisme de votre région. Parmi les matériaux les plus couramment utilisés pour couvrir un toit, on trouve : les tuiles (terre cuite, béton…), l’ardoise ou le zinc.

Menuiseries extérieures

Les menuiseries extérieures constituent la dernière phase du gros œuvre et concernent toutes les portes et fenêtres donnant sur l’extérieur du bâtiment ainsi que les volets.
Elles jouent un rôle essentiel dans la sécurité de votre habitation, son isolation thermique et phonique, en plus de la luminosité des pièces à vivre. La qualité des matériaux utilisés pour les menuiseries extérieures ne doit pas être négligée.

Les différents types de matériaux gros œuvre

De nombreuses décisions importantes s’imposent lorsque l’on décide de se lancer dans la construction, que ce soit pour un professionnel du bâtiment ou un particulier. Le choix des matériaux de construction figure parmi les décisions cruciales à prendre avant de construire une maison parce qu’ils constituent la base même de la maison. Ils restent les mêmes et sont amenés à durer dans le temps.

Zoom sur les différents types de matériaux de gros œuvre existant sur le marché.

Le bois de construction

L’utilisation du bois offre de nombreux avantages : la construction à sec des maisons, une facilité de pose et des délais de construction plus courts que pour une construction en béton. Considéré comme un matériau isolant, le bois conserve la chaleur en hiver et la fraîcheur en été. Il offre aussi de nombreuses libertés architecturales surtout en cas d’extension. De plus, sa légèreté fait de lui un matériau très intéressant dans les régions sismiques.
Même si le bois permet de faire des économies de chauffage sur le long terme, il est à noter que l’édification d’une maison en bois est plus couteuse que la construction en béton. D’autre part, le bois est un produit inflammable, peu résistant à l’humidité et nécessitant un entretien régulier afin d’éviter qu’il grisonne en vieillissant.

La brique monomur

Constituées d’alvéoles d’air, la brique monomur a l’avantage d’être un matériau gros œuvre auto-isolant. En effet, grâce à sa structure, l’air est piégé dans la brique et parcourt une distance 3 fois supérieure à l’épaisseur du mur afin de le traverser. La brique monomur évite les ponts thermiques et apporte une isolation en continu. Ce produit procure ainsi une sensation de bien-être aux occupants.

En été, la brique monomur a la capacité d’absorber les rayons du soleil en journée pour la restituer durant la nuit. L’été, un bâtiment en brique isolante est de 4 à 6 °C plus frais qu’un bâtiment traditionnel. Alors qu’elle préserve la fraîcheur de l’atmosphère intérieure en été, la brique permet des économies de chauffage en hiver.

La brique monomur est un produit non inflammable, naturel et sain qui ne libère pas de composés volatiles.

Le béton cellulaire ou thermo pierre

Le béton cellulaire est fabriqué à partir d’eau, de sable, de ciment, de chaux et d’un agent d’expansion. Sa principale qualité est l’isolation thermique mais aussi phonique. Il minimise l’impact des grosses variations de températures. Le béton cellulaire fonctionne comme la brique monomur : l’air est emprisonné dans le béton sous forme de petites bulles ce qui lui confère ses propriétés isolantes.

La thermo pierre est ininflammable et empêche les ponts thermiques afin de fournir une isolation continue. Respectueux de l’environnement, ce produit de gros œuvre est léger, résistant et simple à manipuler en intérieur comme en extérieur. Le béton est également le matériau de prédilection des zones à forte intempéries.

Le parpaing

Le parpaing est constitué de ciment, de gravier, de sable, de gravillons et est recouvert d’un crépi ou d’un enduit. De forme parallélépipédique, le parpaing est un matériau creux à la structure poreuse. Il existe différents types de parpaing : Le parpaing creux, d’angle, linteau, de jambage…

Pour des constructions de maisons, le parpaing est privilégié en raison de son rapport qualité prix et de sa facilité et rapidité de pose. Le parpaing reste le matériau le plus utilisé dans la maçonnerie de par sa solidité, sa longévité, sa résistance aux intempéries et sa capacité d’isolation. Il est utilisé pour la construction des murs, des piliers et des fondations des constructions. Il est assemblé par un mortier : un mélange de ciment, de sable et d’eau.

La pierre

La pierre est appréciée pour son caractère authentique et esthétique. Ce matériau est solide et dure dans le temps. Il faut savoir que la pierre n’a pas la caractéristique d’être auto-isolante. Il faut donc coupler la pierre à une solution d’isolation. Construire en pierre reste cependant onéreux et non accessible à tous les budgets. Le parement représente une alternative permettant d’avoir des murs en pierre à l’intérieur comme à l’extérieur à un prix abordable.

Le béton de chanvre

Le béton de chanvre présente l’avantage d’être un bon isolant thermique et acoustique. Il permet aussi la régulation du taux d’humidité dans l’habitat. Il s’adapte à toutes les ossatures (bois métal ou béton). Les constructions gros œuvres avec le béton de chanvre se réalisent grâce à l’assemblage de modules conçus en atelier. Il existe de nombreuses possibilités de finitions extérieures et intérieures : enduit épais, enduit mince, bardage bois, bardage zinc.
Côté coût, il faut savoir que les constructions en béton de chanvre sont 10 % plus onéreuses que les constructions en parpaing

L’acier

L’utilisation de l’acier offre à la construction une isolation performante par l’extérieure. D’autre part, outre la très bonne résistance et la grande liberté architecturale qu’il confère, l’acier permet d’ériger des constructions très rapidement.

Néanmoins, l’acier est un conducteur thermique, ce qui implique que des ponts thermiques peuvent apparaître entre les jonctions mur / ossature. En termes de coût, l’acier reste compétitif face au parpaing.

Le verre isolant

Véritable produit isolant, le double et le triple vitrage laisse passer la lumière tout en empêchant le surchauffement lorsque les rayons du soleil tapent directement sur les pièces du bâti. Ce matériau peut être utilisé avec des ossatures bois ou acier. Il offre aussi un grand choix quant à l’architecture de la maison.

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