Architecture : tout savoir sur le dossier de consultation des entreprises

Pour un projet de construction ou de rénovation d’envergure, il est nécessaire de faire appel à divers prestataires spécialisés dans des domaines précis. Un maître d’œuvre comme l’architecte doit alors constituer un dossier de consultation des entreprises (DCE). Celui-ci réunit tous les documents et informations nécessaires pour réaliser les différents travaux. Il permet ainsi aux entreprises de mieux comprendre la mission pour pouvoir postuler. 

 

dce architecture

Rôle et principe du DCE en architecture

 

Dès lors que la conception d’un projet est finalisée, l’étape de la constitution du DCE peut commencer. Il va permettre d’apporter les renseignements aux entreprises pour évaluer la faisabilité du projet. L’architecte va ensuite pouvoir sélectionner les prestataires pour réaliser l’ensemble des travaux. Une fois les conditions du DCE acceptées, un contrat est signé entre les différentes parties.

 

Il n’est pas rare qu’un architecte souhaite travailler avec des entreprises avec lesquelles il partage un lien de confiance. Cela est possible dans le cadre d’un marché privé. Cependant, il est impératif de réaliser un DCE complet pour parfaitement encadrer l’exécution des différentes étapes du chantier. 

 

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Quand l’architecte réalise-t-il la rédaction du DCE ?

 

Un premier dossier de PCG (Projet de Conception Générale) est réalisé en amont d’un projet. Il détermine la nature du projet et ses limites. Diverses études sont réalisées en fonction du bâtiment pour évaluer les travaux et les quantités de matériaux nécessaires. À la suite de l’APD (Avant-Projet Détaillé), le DCE d’architecture est rédigé et mis à disponibilité des entreprises. Les offres des potentiels prestataires sont ensuite présélectionnées par l’architecte avant de les soumettre au maître d’ouvrage. 

 

La constitution d’un DCE vient se positionner à un moment précis du projet de construction. Elle est effectuée par un spécialiste de l’architecture selon l’organisation suivante :

 

  • Phase 1 : L’étude de la faisabilité du projet se compose de l’avant-projet sommaire et de la demande de permis de construire.
  • Phase 2 : Accompagné d’un architecte, le maître d’œuvre se charge de la conception du projet. Ils réalisent l’avant-projet définitif avec la liste des prestations, des matériaux et un budget prévisionnel. L’architecte y ajoute les différents plans en vue de la constitution du DCE. 
  • Phase 3 : Une fois tous les plans détaillés terminés, le DCE est rédigé avec l’ensemble des informations utiles pour soumettre le projet aux entreprises. Qu’il s’agisse d’une maison ou d’un bâtiment collectif, il doit permettre aux prestataires d’avoir tous les renseignements en main pour postuler
  • Phase 4 : L’organisation du chantier est mise en place avec toutes les parties concernées.
  • Phase 5 : Exécution des travaux sur le chantier en suivant le planning. Alors que les travaux débutent, les prestations doivent respecter les consignes inscrites dans le DCE, y compris les délais et budgets.

 

DCE architecture : les éléments qui le composent

 

Si le DCE est à la charge du maître d’ouvrage, il est généralement réalisé par un bureau d’études ou un cabinet d’architectes. Outre les éléments techniques, il est composé de différentes pièces administratives. Tout est réuni pour permettre aux entreprises de répondre à un appel d’offres. 

 

Parmi les éléments du DCE, on retrouve :

 

  • La nature du marché et l’objet de la consultation ;
  • Le nom des intervenants responsables du marché ;
  • Une description complète et détaillée des travaux à réaliser ;
  • Le CCTP (Cahier des Clauses Techniques Particulières) : il permet de récapituler toutes les clauses techniques du projet. On retrouve les détails sur chaque type de travaux à effectuer. Il sert de guide pour le suivi des différentes phases de travaux qui se succèdent tout au long du chantier ;
  • Les plans et documents graphiques : ils sont essentiels à la compréhension du projet et pour évaluer l’ampleur des travaux. Les plans se retrouvent au sein du cahier des charges. Ils décrivent la structure du bâtiment, la surface au sol, les plafonds, les pièces, les façades, l’implantation de toutes les sortes d’équipements, ainsi que des réseaux. Ils sont complétés par des photos de l’existant et une visualisation 3D du projet ;
  • LE CCAG (Cahier des clauses administratives générales) : il décrit les différentes règles et conditions sur et hors du chantier. Il peut s’agir de sécurité sur le terrain aux conditions de facturation ;
  • L’ensemble des éléments relatif aux prix font également partie du DCE : cela comprend les bordereaux des prix, les conditions de paiement et les cas précis de révision des tarifs. Le BPU (bordereau des prix unitaires) apporte une description des prestations associées à chaque tarif ;
  • Le permis de construire et les autres autorisations administratives ;
  • L’appel d’offres : le DCE reprend l’annonce publiée de marché public pour soumettre le projet aux entreprises ;
  • Un planning prévisionnel des diverses phases de travaux ;
  • Le règlement de la consultation (RC) : ce document stipule les conditions de réponse au projet, de sélection des prestataires et de réception des travaux. 

 

Essentiel aux entreprises pour répondre à un appel d’offres, le DCE est réalisé par les architectes. Il apporte toutes les informations nécessaires pour étudier le projet de construction en détail. 

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