Bieber : les fenêtres françaises de qualité

Depuis 90 ans, le savoir-faire français et la qualité semblent être le leitmotiv de Bieber ?

Vincent Monjardin : Oui, nous garantissons la qualité de nos produits et leur pérennité. Nous nous plaçons aux antipodes de l’obsolescence programmée. En France, le marché est géré par le milieu de gamme. En fenêtre bois/alu, nous sommes les N°3 français. Dans le schéma économique, il faudrait que nous vendions moins cher mais tout en jouant sur la qualité. Ce n’est pas le schéma que nous avons choisi, nous préférons travailler sur la productivité pour réduire nos coûts, retravailler la mise en œuvre pour gagner en production et être plus compétitifs. C’est à nous de proposer un produit qui conserve notre nom et nos valeurs mais qui respecte aussi les prix du marché français.
D’ailleurs nous avons un avis de conformité Label Menuiseries 21 sur l’ensemble de nos gammes en Bois et Mixte Bois/Aluminium.

 

En quoi la société Bieber se différencie-t-elle de ses concurrents ?

V.M. : nous proposons du prêt-à-poser sur mesure pour les professionnels. Malgré des années difficiles, nous ne faisons rien à l’économie. Nous nous devons de faire valoir nos produits de qualité. Ainsi nos fenêtres en lamellé-collé (certifié FCBA) proviennent de fournisseurs français et sont labéllisés FSC.

Notre gamme passive Futura, en mixte bois/aluminium a remporté en 2014 le premier prix européen de la fenêtre passive, une première pour des Français (fenêtre ouvrant et dormant cachés avec vitrage collé).

 

Baies vitrées Futura © Bieber

 

Les certifications sont-elles incontournables pour vendre aujourd’hui ?

V.M. : La logique veut qu’on totalise le maximum de labels, nous avons d’ailleurs obtenu un label américain NFRC pour notre exportation à l’étranger aux USA et nous faisons partie des 5 sociétés européennes labellisées Minergie et Minergie P pour nos menuiseries vendues en Suisse. Les législateurs devraient imposer les labels de qualité et les normes françaises comme un élément essentiel du choix. Malheureusement le moins disant remporte souvent le marché au détriment de la qualité !

 

Et vous venez d’obtenir le label BIM, c’est pour mieux répondre aux besoins du marché ?

V.M. : L’utilisation du BIM ou de la maquette numérique est encore trop récente pour avoir du recul, nous verrons dans les mois à venir un essor de l’utilisation chez les professionnels. Nous avons déjà eu 150 téléchargements depuis le monde entier (la France, la Belgique, la Suisse, l’Italie, l’Afrique, l’Afrique du Sud, l’Amérique du Sud et l’Ukraine). Avec le Bieber 2.0 nous avons décidé de prendre le virage dès le départ car bientôt les architectes auront obligation de monter leur projet en 3D. Une personne sur 2 de moins de 30 ans est hyper connectée et nos clients de demain seront les enfants d’aujourd’hui qui manipulent déjà des tablettes…. De nos jours, il est impossible de se passer de la digitalisation.

 

Quel est votre prochain défi ?

Le marché de l’aluminium se porte très bien, notre société Bieber aluminium en Gironde a engendré 10 millions d’euros et 20 millions d’euros pour Bieber Bois et Mixte Bois/Aluminium en Alsace. Notre objectif est d’atteindre 40 millions d’euros (14 en alu et 26 en mixte, NDRL). Nous allons communiquer davantage vers les particuliers. Nous espérons également que le nom de Bieber que nous protégeons depuis 90 ans soit encore pérenne d’ici 50 ans. Nous sommes charges d’âmes, nous nous devons de conserver un des fleurons de la menuiserie française et un savoir-faire qui marche à l’exportation (15 % d’export), et surtout faire en sorte que le marché français ne se vende pas au prix du marché chinois.

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